Grands préparatifs et petites angoisse...

... Il y a quelques semaines, je refusais de lire ou d'entendre le verbe "préparer" et tous ses dérivés (préparatifs, préparation...). Je mordais quiconque osait me les susurrer, fût-ce la preuve d'une aimable sollicitude.

Aujourd'hui, samedi 15 août, alors que je fais diverses choses conjointement (rédaction d'un papier, conversation en ligne avec le témoin de mon promis, scrabble en ligne avec une certaine Leyla que je ne connais pas...), je réponds sereinement "non", quand ledit témoin me demande si je ne suis pas trop anxieuse.

Et puis, tout à coup, surgit un vieux souvenir : Le trac qui paralyse au moment de monter sur scène pour déclamer un texte connu et adoré. Plume d'ange de Claude Nougaro en guise d'examen de fin d'année :( Alors oui, avec le souvenir, se pointe une angoisse (petite, minuscule, même). Celle d'être brusquement paralysée par le trac au moment de dire "oui". Il me semble en effet qu'il est plus facile de gérer le trac quand on l'apprivoise, progressivement, quelque temps avant le moment crucial (ne me faites pas écrire "fatidique", mais faites-moi un peu peur, les amis, que je puisse vaincre cette sale petite bête avant qu'elle ne me prenne par surprise ;)